FAQ Expat

FAQ

Vie pratique

La population étrangère vivant au Portugal est en croissance forte depuis une dizaine d’années. En 2024, 1 546 521 expatriés disposaient d’un titre de séjour au Portugal, soit environ 15 % de la population totale du pays. Selon l’Agence pour l’Intégration, la Migration et l’Asile (AIMA), ce chiffre a quadruplé depuis 2017.

La communauté brésilienne est en première position avec 30,3% de l’ensemble des résidents étrangers. Mais d’autres communautés, venant d’Europe et d’Amérique, sont en augmentation rapide, les Britanniques (4,1%), les Italiens (3,4%), les Français (2,5%) et les Américains (1,8%).

Selon le portail Numbeo, dédié à l’analyse du coût de la vie, le Portugal est l’un des pays les plus abordables de l’Union Européenne. Ainsi, la vie y est 30% moins chère qu’en France, 37 % moins chère qu’au Royaume-Uni et 40 % moins chère qu’aux États-Unis.

Ce niveau élevé de pouvoir d’achat doit être pondéré. Les grandes villes telles que Lisbonne et Porto, ainsi que les stations balnéaires de l’Algarve ont tendance à afficher des coûts plus élevés que le reste du pays.

 

Les prix moyens pour les services du quotidien sont parmi les plus abordables d’Europe :

  • L’alimentation coûte moins de 400 € par mois pour deux personnes, en incluant les produits d’hygiène et d’entretien.
  • L’électricité, l’eau et le gaz, totalisent entre 80 € et 150 € de dépenses mensuelles.
  • Un forfait Internet fibre avec deux forfaits téléphone revient à environ 65 € par mois.
  • Les assurances santé privées pour deux personnes correspondent à 500 €.

Selon le Global Peace Index 2024, le Portugal est le 7e pays le plus sûr au monde. Le taux de criminalité y est très faible, qu’ils s’agissent des atteintes aux personnes ou des vols. Ce niveau de sécurité élevé se vérifie aussi bien à l’intérieur du pays que dans les grandes villes.

Le système de santé au Portugal offre un niveau élevé de services et constitue l’un des plus performants en Europe. Selon l'Indice mondial de l'innovation dans le domaine de la santé de 2022, le pays occupe le haut du classement avec la 22e place.

 

Ce système s’appuie sur une structure qui articule harmonieusement le public et le privé.

Le secteur public portugais (Serviço Nacional de Saúde) couvre de manière efficace les soins courants et hospitaliers.

Le secteur privé couvre mieux les spécialités médicales et offre plus de services, notamment l’accès à des médecins anglophones, voire francophones. Le coût reste très abordable : une consultation privée revient de 16 € à 32 €, et l’assurance privée couvre en général 80 % des frais.

Le pays dispose d'une infrastructure routière moderne, comprenant un réseau autoroutier et des routes nationales très denses. Les autoroutes sont payantes mais à un prix très abordable par rapport aux autres pays de l’UE.

L’autocar constitue une solution bon marché. Ainsi, un trajet entre Lisbonne et Porto dure environ trois heures et demie et coûte entre 5,00 € et 20,00 €.

Le train permet de voyager confortablement entre les grandes villes pour un prix raisonnable quoi que plus élevé que le bus. Un trajet entre Lisbonne et Porto dure environ deux heures et demie et coûte entre 20,00 € et 30,00 €.

Enfin, les deux aéroports de Lisbonne et de Porto présentent des liaisons quotidiennes avec tous les pays d’Europe. Ils concentrent 90% des vols ; les aéroports de Faro et de Madère étant bien plus modestes.

L’infrastructure de télécommunications est moderne et bien développée. Le réseau fibre, qui permet une connexion Internet à haut débit, est généralisé dans les grandes villes comme à l’intérieur du pays.

FAQ

Santé

Le système de santé public présente des avantages décisifs par rapport à beaucoup de pays européens :

  • modernité des structures médicales,
  • gamme étendue de services et de traitements ;
  • personnel médical nombreux et qualifié,
  • disponibilité des médecins spécialistes (ophtalmologue, dentiste, cardiologue, etc.), et surtout du service d’urgence (contrairement aux services français ou britanniques, par exemple).

 

Les soins pour les enfants sont gratuits et comprennent une gamme étendue : soins dentaires, soins ophtalmologiques, examens, dépistages, vaccinations, etc.

 

Les soins pour les personnes âgées sont reconnus pour leur grande qualité, en raison notamment de la modernité des structures médicales et de la densité du personnel médical (on compte ainsi en moyenne 1 employé pour 1 pensionnaire en maison de retraite).

Les expatriés (statut de résident) comme les visiteurs (statut de non-résidents) peuvent bénéficier de l’assurance maladie.

 

Les expatriés retraités jouissent des droits acquis dans leur pays d’origine. Ils doivent contacter la sécurité sociale de leur pays pour lui signaler leur départ. L’administration leur délivrera un certificat d’ayant droit à remettre ensuite à l’organisme portugais afin qu’il procède à l’affiliation.

Les expatriés employés par une entreprise basée au Portugal sont directement affiliés à l’assurance maladie et cotisent tous les mois par des prélèvements effectués sur leur salaire.

 

Pour les visiteurs résidents d'un État membre de l'UE, l'accès aux soins de santé est obtenu grâce à la carte européenne d'assurance maladie (CEAM). Cette carte s’obtient gratuitement en quelques jours, sur simple demande auprès de l’assurance maladie de son pays d’origine.

Pour les visiteurs résidents de pays non membres de l’UE, une assurance maladie privée est nécessaire si le Portugal n’a pas conclu d’accord de réciprocité avec leur pays d’origine.

Pour les ressortissants d’un pays membre de l’UE, il faut tout d’abord demander la carte européenne d’assurance maladie (CEAM) dans son pays de résidence. En effet, cette carte est nécessaire les premiers mois, avant de recevoir son numéro de sécurité sociale portugais.
La seconde étape consiste ensuite à s’inscrire auprès du Service national de santé (Serviço Nacional de Saúde), le plus proche de son lieu de résidence au Portugal. Ce dernier vous attribuera un numéro de sécurité sociale qui vous permettra d’accéder aux soins médicaux.
Enfin, la dernière étape consiste à se rendre directement à la Sécurité sociale (Segurança Social) pour finaliser son inscription et connaître le montant de ses cotisations.

 

Pour les retraités, il faut contacter l’administration portugaise afin de lui remettre le certificat d’ayant droit délivré par la sécurité sociale du pays d’origine. Mais, pour les employés, l’attribution du numéro se fait automatiquement par la déclaration de l’employeur.

Une assurance privée vous permet d’avoir une couverture complémentaire, et d’accéder au secteur de soins de santé privé qui offre une gamme de services étendue.

Vous trouverez aussi plus facilement des médecins et un personnel médical bilingues dans les cliniques privées que dans les hôpitaux publics.

Diverses compagnies d'assurance maladie internationale sont disponibles, parmi lesquels Allianz care, April International ou Cigna.

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Immobilier

Le marché immobilier portugais connaît une hausse continue des prix depuis une dizaine d’années. De 2014 à 2024, le Portugal a enregistré une croissance annuelle moyenne des prix immobiliers de 6 %, soit plus du double de celle observée en Espagne (moins de 3 %). En dix ans, les prix des logements ont augmenté de 83 % en termes réels, contre seulement 28 % en Espagne.

Au niveau international, le Portugal a enregistré fin 2024 la cinquième plus forte augmentation des prix immobiliers, avec une hausse annuelle de 6,5%. Cette progression place le pays parmi les marchés immobiliers les plus dynamiques du monde avec le Royaume-Uni (+ 7,1%), le Canada (+ 7%), l’Australie (+ 6,7%) et la Lettonie (+ 6,6%).

La hausse des coûts du logement au Portugal est principalement liée à un déséquilibre entre l’offre et la demande. Au cours des dernières années, le pays a enregistré une croissance démographique soutenue, notamment en raison de l’installation des résidents étrangers. Cependant, la construction de nouveaux logements n’a pas suivi cette forte augmentation. Le marché immobilier se caractérisait déjà par une pénurie de logements disponibles. La demande étrangère a donc accentué le déficit de l’offre.

Malgré l'augmentation rapide des prix, le Portugal demeure l'un des marchés immobiliers les plus attractifs au monde.

Trois principaux facteurs permettent d’expliquer cette attractivité :

  1. Le meilleur rapport/qualité prix en Europe : Lisbonne, Porto et Faro sont les villes les plus chères mais le coût de l’immobilier y est moindre que des destinations européennes concurrentes comme Barcelone, Rome ou Nice.
  2. Les opportunités d’investissement : certaines régions comme Leiria, Coimbra ou Santarém offrent encore des prix bas, une très bonne rentabilité, et de belles perspectives de plus-value à moyen terme.
  3. La qualité de vie : le Portugal est un pays sécurisé, bénéficiant de 300 jours de soleil par an, avec un système de santé moderne, un bon pouvoir d’achat pour les résidents étrangers et des infrastructures récentes.

Trois destinations concentrent la majeure partie de l’investissement étranger et ont atteints des prix élevés qui les rapprochent des destinations semblables dans les pays européens méridionaux comme l’Espagne, l’Italie ou la France. Il s’agit de Lisbonne et ses environs, Porto au nord et l’Algarve au sud.

Depuis janvier 2015, le prix moyen du mètre carré à Lisbonne a grimpé de 1 500 € à 6 500 €. Il n’est pas rare désormais de trouver des appartements à plus de 10 000 € du mètre carré dans le centre-ville de la capitale. Fait notable, 70% des acquéreurs sont des investisseurs étrangers, en particulier des Français, des Brésiliens et des Américains. À Cascais, sur le littoral, c’est même 100% des acheteurs qui sont étrangers.

Cette tendance se retrouve également à Porto où les prix atteignent des sommets. De 2015 à 2025, le prix moyen du mètre carré est ainsi passé de 1 000 € à 4 500 €. Dans les quartiers les plus recherchés, comme Cedofeita ou Foz do Douro, les beaux appartements se vendent à 10 000 € du mètre carré. Gaia et Gondomar, à proximité directe de Porto, attirent 60% d’investisseurs étrangers, notamment des Américains, des Britanniques et des Français.

Cette hausse très forte des prix se retrouve aussi bien en Algarve. En 2024, le prix moyen d’acquisition d’une maison au Portugal s’établissait à 330 000 €. Mais il était de 510 000 € dans le district de Faro, plaçant cette région parmi les plus chères du Portugal. L’Algarve se caractérise ainsi par une prédominance des investisseurs étrangers. À Faro, ils constituent un peu plus de 50% des opérations immobilières. À Lagos, 80% des acheteurs viennent de l’étranger. À Albufeira et Carvoeiro, ce chiffre dépasse les 70%, tandis qu’à Tavira, il grimpe à 90%.

Sur les secteurs de Lisbonne, de Porto et de l’Algarve, les prix vont continuer à monter pour rattraper le niveau de leur équivalent dans les autres pays européens. Les opportunités « bon marché » ont disparu déjà depuis quelques années. Tout projet d’acquisition suppose donc un budget conséquent.

Cependant, d’autres régions portugaises présentent des niveaux de prix nettement moins élevés. C’est là que se situent encore les bonnes opportunités, avant une hausse générale des prix immobiliers, progressive mais certaine. En 2024, les prix restent deux fois plus bas en moyenne dans les régions de Leiria, de Coimbra et de Santarém, comparé à Lisbonne, Porto ou l’Algarve. Mais nous assistons à un effet de rattrapage dans ces régions : en 2024, le marché immobilier poursuit sa croissance rapide à Leiria (+12,3%), Coimbra (+ 8%), Santarém (+15,4%).

Certaines régions offrent une bonne qualité de vie à des prix encore abordables. Vila Quantica a ainsi sélectionné les régions de Leiria et de Coimbra car elles rassemblent de nombreux avantages tout en restant financièrement attractives.

Il s’agit de deux régions côtières situées au centre du pays, avec de grands centres urbains, mais aussi de belles plages et une nature préservée. Les prix y sont deux fois moins chers qu’à Lisbonne, Porto ou dans l’Algarve, pour une qualité de vie bien meilleure à présent.

La ville de Leiria n’est qu’à 1h15 de Lisbonne et se situe à proximité des centres culturels de Tomar, Batalha, Fatima et Pombal, ainsi que des beaux sites naturels de Nazaré et São Martinho do Porto.

La ville de Coimbra se situe, quant à elle, à 1h15 de Porto. C’est une cité historique, première ville universitaire du pays, donnant sur la Serra da Estrella à l’Est et la station balnéaire de Figueira da Foz à l’ouest.

Les frais d’acquisition d’un bien immobilier peuvent être séparés en trois parties :

  1. Les frais de rédaction et d’enregistrement de l’acte de propriété (par un notaire, un avocat ou solicitador) : environ 1 % de la valeur du bien.
  2. L’IMT (Imposto Municipal sobre Transaçãoes onerosas de imoveis : Impôt sur les Transactions Immobilières) :  de 3 à 5 %.
  3. Le droit de timbre (Imposto de Selo) : 0,8 %.

Pour acheter un bien immobilier, il faut au préalable obtenir un NIF (Número de Identificação Fiscal : Numéro d’Identification Fiscal) auprès de l’administration portugaise. Ce numéro est d’ailleurs requis pour toutes les démarches administratives : ouverture d’un compte bancaire, création d’une société, location d’un bien et déclaration des revenus locatifs.

 

Pour les résidents, l’obtention de ce numéro se fait directement auprès des services fiscaux de la mairie du lieu de résidence au Portugal.

Pour les non-résidents, il faut passer généralement par la désignation d’un représentant fiscal local en la personne d’un avocat ou d’un solicitator (juriste).

Pour acquérir un bien immobilier au Portugal, il faut faire appel à un représentant légal en la personne d’un avocat ou d’un solicitador (juriste). Celui-ci est chargé d’effectuer les démarches administratives indispensables à l’acquisition du bien :

  • demande d’attribution du NIF (Numéro d’Identification Fiscal),
  • signature de l’Acte authentique de vente (Escritura),
  • paiement des frais d’acquisition (IMTet droit de timbre),
  • enregistrement de la propriété au Registre foncier (Conservatória do Registo Predial) et au Service des impôts pour le calcul de l’IMI (taxe foncière).

L’ouverture d’un compte bancaire portugais est une étape importante de votre installation au Portugal. En effet, il est indispensable pour mener à bien les différentes opérations requises :

  • dépôt des fonds pour l’acquisition du bien,
  • paiement des frais d’acquisition (émoluments du notaire, IMT, droit de timbre),
  • paiement de la taxe foncière au fisc portugais (IMI).

 

Le processus d’ouverture est relativement simple une fois que l’on dispose d’un NIF (Numéro d’Identification Fiscal). Le compte bancaire est opérationnel sous environ deux semaines.

 

Les frais bancaires sont généralement abordables au Portugal. Certaines banques se démarquent, en outre, par la qualité de leur service auprès de la clientèle étrangère.

  • Banque Millenium BCP : banque dotée d’un large réseau, avec un service en anglais, et de 5 à 10 € de frais mensuel.
  • Novo Banco : banque proposant des offres spéciales pour les expatriés, avec des conseillers francophones, et de 5 à 15 € de frais mensuel.
  • Santander Totta : banque avec une forte présence à l’international, des transferts facilités, et de 5 à 15 € de frais mensuel.

Guide pratique de l'expatrié

Vie pratique, santé, immobilier, fiscalité, formalités administratives, services. Nous répondons à toutes les questions que vous vous posez sur l’expatriation au Portugal.

FAQ

Fiscalité

C’est la règle de la résidence fiscale qui s’applique ici. Tout dépend donc si vous habitez principalement au Portugal ou dans votre pays d’origine.

Si vous séjournez au moins 183 jours au cours d’une année civile, alors vous serez considéré comme résident fiscal portugais. Vous serez ainsi redevable de l’impôt sur le revenu (IRS) au Portugal sur l’ensemble de vos revenus (c’est-à-dire vos ceux provenant du Portugal comme de l’étranger).

Au contraire, si vous séjournez moins de 183 jours au cours d’une année civile, vous êtes considéré comme non-résident. Votre résidence fiscale demeure dans votre pays d’origine, et vous devez acquitter votre impôt sur le revenu dans ce même pays.

Le bureau local des impôts vous attribue un numéro d’identification fiscal (NIF : Numéro de Identificação Fiscal, également connu sous le nom de Número de Contribuinte).

Les retraités déclarent eux-mêmes leur changement de résidence fiscale, tandis que les employés sont déclarés directement par l’employeur.

Depuis la fin du régime de résident non habituel (RNH) en 2024, les nouveaux expatriés doivent s’acquitter de l’impôt sur le revenu au même titre que les Portugais.

Les taux d’imposition varient par tranches de 0 % (pour le salaire minimum) à 48% (pour les salaires dépassant 80 000 € par mois).

En ce qui concerne les salariés portugais, une contribution forfaitaire de 11% du salaire est destinée à financer le fonds public de retraite (Segurança Social).

Si votre résidence fiscale se situe au Portugal, vous n’êtes pas soumis aux prélèvements sociaux de votre pays d’origine. Cela peut représenter une économie substantielle sur votre salaire ou votre pension de retraite.

En France, cette économie représente :

  • pour les actifs : la CSG (9,2 %) et la CRDS (0,5%), soit 9,7% de leur salaire.
  • pour les retraités : la CSG (de 3,8% à 8,3%), la CRDS (0,5 %) et la CASA (0,3 %), soit de 4,6% à 9,2% de leur pension.
  • pour les revenus du patrimoine (financier ou immobilier) : 17,2% de prélèvements sociaux.

Concernant les pensions de retraites, cette économie ne s’applique qu’au secteur privé. Les retraités de la fonction publique ne peuvent pas en bénéficier, dans la mesure où les rémunérations et pensions versées par l’État, l’une de ses collectivités locales ou l’une de leurs personnes morales de droit public sont imposables dans l’État de l’organisme payeur.

L’impôt foncier est beaucoup moins élevé au Portugal que dans la majorité des pays européens.

Les propriétaires de biens immobiliers portugais sont assujettis à l’impôt foncier appelé IMI (Imposto Municipal sobre Imóveis). Le montant de cet impôt est déterminé par une valeur estimée du bien appelé VPT (Valor Patrimonial Imobiliário), très inférieure à la valeur réelle sur le marché. Pour les zones urbaines, les taux d’imposition varient de 0,3 à 0,5 % de la valeur estimée. Pour les zones rurales, ils s’établissent à 0,8%.

Les propriétaires d’un bien immobilier d’une valeur patrimoniale élevée sont redevables d’un impôt foncier additionnel appelé AIMI (Adicional ao Imposto Municipal sobre Imóveis). Il est calculé en fonction des taux établis par les autorités fiscales portugaises et concerne les propriétés dont la valeur fiscale totale dépasse un certain seuil.

Pour les particuliers, le seuil d’exonération pour l’AIMI est fixé à 600 000 euros pour les célibataires et à 1 200 000 euros pour les couples. Au-delà de ces montants, le taux de l’AIMI est de 0,7% pour les biens immobiliers valorisés jusqu’à 1 million d’euros, et de 1% pour les valeurs comprises entre 1 et 2 millions d’euros. Pour les propriétés d’une valeur supérieure à 2 millions d’euros, le taux s’élève à 1,5%.

Dans le cas d’une vente immobilière traditionnelle (bien neuf ou ancien) ou d’une vente en l’état futur d’achèvement (VEFA), aucune TVA n’est applicable sur le prix de vente.

La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est appliquée à trois niveaux :

  1. Taux général de 23 % pour les biens et les services,
  2. Taux intermédiaire de 13 % pour les biens et les services alimentaires, ainsi que les boissons,
  3. Taux réduit de 6 % pour les produits de première nécessité (produits alimentaires de base, livres, médicaments, transport, etc.).

Au Portugal, l’impôt sur la plus-value immobilière concerne aussi bien la résidence principale que la résidence secondaire. Cependant, le propriétaire n’est pas soumis à l’impôt sur la plus-value réalisée en cas de revente de son bien après une détention de plus de 5 ans.

Cette exonération constitue un avantage majeur pour les investisseurs immobiliers, car elle permet de maximiser le rendement sur leur investissement.

Le Portugal offre un environnement fiscal plutôt avantageux pour les entreprises.

Les entreprises portugaises sont assujetties à l'impôt sur les sociétés (IRC) à un taux fixe de 21%. Cependant, le gouvernement décide en 2024 de baisser graduellement le taux d’imposition à 17% (en 2026) et à 15% (en 2027), et jusqu’à 12,5% pour les PME, afin d’attirer les investisseurs étrangers.

En attendant cette réduction, les PME bénéficient d'un taux d'imposition réduit de 17% sur leur premier bénéfice imposable de 25 000 €.

Comparé à de nombreux pays européens, le Portugal présente un intérêt décisif en matière de transmission de patrimoine : il n'y a pas d'impôt sur les successions.

Cependant, cet avantage concerne uniquement les expatriés sur les biens qu’ils détiennent au Portugal. 

FAQ

Formalités administratives

On peut distinguer quatre formalités principales pour résider au Portugal :

  1. Obtenir un certificat d’enregistrement en tant que résident auprès du Service d’immigration et des frontières (SEF).
  2.  Obtenir un NIF (Numéro d’identification fiscal) auprès du fisc portugais.
  3. Ouvrir un compte bancaire portugais.
  4. S’inscrire au système national de santé portugais ou souscrire une assurance de santé privée.

Si vous êtes citoyen d’un des pays membres de l’UE, vous pouvez voyager et vivre au Portugal sans visa.

Cependant, si votre séjour est supérieur à 6 mois, vous devrez déposer une demande de permis de séjour auprès de votre mairie.

 

Si vous êtes citoyen d’un pays situé hors de l'UE, un visa est requis pour entrer au Portugal, même pour un séjour de moins de 3 mois, excepté pour les 61 pays ayant conclu un accord avec le Portugal (États-Unis, Royaume-Uni, Suisse, Norvège, Canada, Australie, Japon, Israël, Brésil, Mexique, Singapour, etc.).

Pour les séjours de plus de 3 mois, le visa longue durée est obligatoire pour tous les pays et doit être demandé auprès de votre ambassade.

Pour les ressortissants de l’UE, il faut distinguer entre :

  1. le séjour de moins 180 jours : après 90 jours, une autorisation de résidence de 90 jours supplémentaires doit être sollicitée.
  2. le séjour de plus de 180 jours : un permis de séjour doit être demandée auprès du Service portugais de l'immigration et des frontières (SEF : Serviço de Estrangeiros e Fronteiras) ou de la mairie (Câmara Municipal) de la commune de résidence. Le certificat d’enregistrement (Certificado de Registo) délivré est valable pour 5 ans.

 

Pour les ressortissants hors UE, il faut demander un permis de séjour pour retraités dans son pays d'origine auprès d'une ambassade. La procédure peut prendre jusqu'à trois mois, et vous devrez fournir les documents suivants :

  • un passeport en cours de validité,
  • une preuve de revenus pour subvenir à ses besoins,
  • une preuve d'assurance santé,
  • un extrait de votre casier judiciaire.

Les permis de séjour pour les ressortissants de pays tiers sont accordés pour une période de cinq ans. À l'issue de cette période, vous pourrez demander la résidence permanente au Portugal.

Pour les ressortissants de l’UE, aucun permis de travail ni visa n’est nécessaire pour travailler au Portugal.

Cependant, si votre emploi dure plus de 3 mois, il vous faut demander un certificat de résidence, auprès du Service portugais de l'immigration et des frontières (SEF).

Enfin, pour un séjour de plus de 6 mois, vous devrez demander un permis de séjour auprès de votre mairie en joignant les pièces suivantes :

  • une carte d’identité en cours de validité,
  • un contrat de travail.

 

Pour les ressortissants hors UE, un permis de travail et un visa sont obligatoires pour travailler au Portugal.

Votre employeur doit adresser lui-même la demande de permis de travail auprès du ministère du Travail. Puis, vous pouvez déposer la demande de visa de travail (moins de 6 mois) ou de permis de séjour (plus de 6 mois) auprès de votre ambassade avec les pièces suivantes :

  • un passeport en cours de validité,
  • un contrat de travail,
  • une assurance santé.

Le statut de résident temporaire peut concerner tous les citoyens d’un pays tiers et doit être renouvelé tous les cinq ans.

 

Le statut de résident permanent est applicable aux citoyens de l’UE (ainsi qu’aux ressortissants de l’Islande, de la Norvège, du Liechtenstein et de la Suisse) ayant résidé légalement dans le pays pendant une période de cinq années consécutives. Une fois acquis, le droit de séjour permanent ne se perd qu’en raison d’une sortie du territoire d’une durée supérieure à deux ans consécutifs.

FAQ

Services

Les expatriés doivent souvent faire face à des difficultés dans la réalisation de leur projet immobilier au Portugal.

 

Un premier type de problème concerne la construction elle-même :

  • L’absence de GFA (Garantie Financière d’Achèvement) au Portugal dissuade les acquéreurs d’acheter un bien sur plan.
  • Les retards de réalisation sont courants, en raison notamment d’un manque chronique de main d’œuvre.
  • Les malfaçons sont fréquentes, à cause de l’emploi d’une main d’œuvre sans qualification.

 

Un second type de problème concerne les formalités administratives :

  • La lenteur et la lourdeur de l’administration portugaise.
  • La méconnaissance des processus juridiques qui encadrent l’acquisition d’un bien immobilier.

 

Un troisième type de problème concerne proprement les biens proposés sur le marché à la clientèle étrangère :

  • Les biens décrits dans les annonces immobilières ne sont souvent pas conformes à la réalité (confusions entre surface habitable et surface de construction, vices cachés, actes de propriétés non conformes…).
  • Les prix réservés aux étrangers sont souvent plus élevés que ceux réservés aux Portugais. La clientèle étrangère est, en effet, perçue comme plus riche.

La société Vila Quantica est à la fois promoteur immobilier et constructeur. En maîtrisant tout le processus de réalisation, de la conception à la construction, elle s’émancipe des contraintes intrinsèques du marché portugais.

 

Cette autonomie nous permet de donner des garanties solides à nos clients :

  • Une assurance dommages-ouvrage prémunit contre tous vices de réalisation.
  • La venue d’une main d’œuvre qualifiée, en provenance des autres pays de l’UE, permet de maîtriser à la fois le délai du chantier et la qualité de la réalisation.
  • Des prix fixes, définis en fonction du coût de la construction, et identiques pour la clientèle étrangère comme pour la clientèle portugaise.

Nous mettons à votre disposition notre réseau de conseillers et de partenaires au Portugal afin de vous accompagner dans vos démarches administratives. Tous sont bilingues francophones ou anglophones afin d’assurer une bonne communication.

 

Parmi nos partenaires, nous pouvons ainsi vous proposer :

  • Un solicitador (juriste), qui vous permettra de mener à bien les formalités d’obtention du NIF (Numéro d’Identification Fiscal) et d’acquisition du bien.
  • Un avocat, que vous pourrez solliciter pour un conseil juridique ou le montage d’une société patrimoniale.
  • Un conseiller bancaire, qui vous guidera dans la procédure d’ouverture de votre compte bancaire.

 

Vila Quantica saura aussi vous conseiller dans les différentes étapes de votre projet immobilier, de la constitution de votre dossier de financement jusqu’aux démarches administratives au Portugal.